Les tisseuses
Tisse, tisse le fil de la vie…
Naissance, vie, maladie, mort, est le lot de tous les mortels.
01. L’innocence condamnée
L’être humain naît condamné à connaître la maladie, la vieillesse, puis la mort.
Ainsi ma première « Parque » porte une coiffe ornée de fleurs qui représentent son jeune âge et sa vitalité. L’aiguille évoque le commencement d’une histoire, l’ouverture du champ des possibles. La tristesse de son expression présage déjà du fait que l’innocence est condamnée, même si elle ne le sait pas encore.
02. La déchéance
D’échéances en déchéance, la vie se fait jeu cruel…
Galadriel incarne le tourment de la maladie et de la vieillesse : Le fil qu’elle tient entre ses mains est affaibli, comme sur le point de se rompre. Sa coiffe, inspirée de celle d’une madone pleine de compassion, est ornée de serpents pour représenter la maladie. Elle semble pleurer sur le sort des mortels, mais aussi apporter une douceur infinie au fil qu’elle tient entre les mains. A ce moment précis, l’histoire n’est pas terminée et l’espoir est encore permis.
03. L’implacable vérité
Quand il est l’heure…
La troisième incarne l’implacable fin qui attend chaque mortel au détour du chemin. La paire de ciseaux est un élément essentiel pour explorer le mythe, l’ornement de sa coiffe est sans équivoque, et le cache œil rappelle que la mort frappe au hasard. Son expression est inflexible.
Dans mes inspirations, la bande dessinée Thorgal « Au-delà des Ombres », était très présente, autant pour le fil affaibli représentant la maladie que pour ce décor d’enchevêtrement de fils.
*Crédits modèles ici*